À travers le Samsâra, se situer...
Diego Piccini da Todi est un artiste en arts visuel (figuratif), graphique et multimédia.
Il a géré sa propre galerie * à Montréal pendant presque dix ans afin de se confronter directement au public, tester ses techniques, éprouver la pertinence de sa créativité et se familiariser avec l'organisation d'expositions et d'évènements.
Une fois cette base constituée, Diego Piccini da Todi a repris début 2017, un nouveau cycle de créations.
Diego dans sa galerie à Montréal
Diego s'exprime principalement grâce à quatre médium :
- la photographie (l’artiste agit comme simple témoin).
- L’art graphique et multimédia (en utilisant les nouvelles technologies mais dans une dynamique que l’on pourrait qualifier de classique).
- Le dessin (la technique «fondamentale» que l'artiste maîtrise de mémoire pure).
- L'aquarelle.
De trois nationalités, donc de trois cultures différentes, française, italienne et canadienne, titulaire d’une licence d’Histoire générale/Histoire de l’Art, puis d’une maîtrise obtenue avec mention et finalement d’un D.E.A obtenu l’année suivante (Master 2), l’artiste s’inspire de la culture classique et de nombreuses techniques utilisées depuis la Renaissance en art figuratif, afin d’aborder de façon intemporelle la société moderne.
Diego dans sa galerie à Montréal
Sa démarche est celle de la plupart des artistes, qui tentent de situer l'individu par rapport à un contexte donné (dimension "sacrée-profane" de l’existence par exemple). Cette réflexion « active », voire transcendantale de l’artiste est constante, car la spiritualité bouddhiste est omniprésente dans son travail.
Quant à l'approche figurative, elle tient au fait que le corps en sa nudité, symbole de vérité, est un « véhicule » spirituel selon le Bouddhisme Dzogchen.
Il est à la fois symptôme, réceptacle et arène… mais il est aussi la dynamique du «vouloir». Le corps devient ainsi le vecteur tangible de la créativité de l’artiste, le théâtre de l’alternance à la fois physique, mentale et sociale entre la nature originelle de l'Esprit et le monde phénoménal.
La galerie du Belgo (523-521) à Montréal
Cette alternance, Diego l’exprime en premier lieu et fondamentalement, par le jeu du crayon et de la gomme, mais aussi par le noir et blanc majoritaire dans son travail photographique.
Vision bouddhiste, travail sur l’impermanence et sur la nature originelle de l’Esprit, l’Homme dans la Cité, les grandes métropoles et New York en particulier, la Mort, l’imbrication (ou «dense arrangement»), l’érotisme, la mémoire collective… Diego Piccini da Todi aborde tous ces thèmes de façon récurrente, à travers différents cycles (plus global comme Samsâra, ou plus spécifique comme Urban mood, Eroticall, Sacré-Profane, L'homme et la Cité, Incarnation...).
Note:
* Ainsi que son studio graphique et de développement éponyme. Notez que toutes les œuvres, images, textes et animations, créations graphiques et multimédia, sont des œuvres déposées et protégées.